Lancé en avril 2019, le projet APINOIRE NORMANDIE s’inscrit dans le cadre du plan de préservation des races patrimoniales . L’objectif est de favoriser l’utilisation de l’abeille noire en créant des ruchers de fécondation, en consolidant le conservatoire de l’abeille noire du Perche, créé en 2014 à la Maison du Parc et en créant d’autres conservatoires dans les différents départements de Normandie.

En novembre 2017, la fédération Abeille Noire de Normandie s’est rendue à la première des réunions de travail proposée par la Région Normandie pour faire inscrire l’abeille noire de Normandie à la liste des races agricoles en danger. Suite à celà de nombreuses réunions ont permis de développer le programme à mettre en place pour que les 5 associations départementales puissent travailler de concert.

Un budget de 140 000€ a été défini pour mettre en place des études de terrain et créer des conservatoires d’une part et des ruchers de fécondations d’une autre.

Les études de terrain ont eu pour but de déterminer des zones où il était possible d’installer soit des conservatoires soit des ruchers de fécondation. Le travail a consisté à prélever des abeilles dans les différents ruchers des zones pressenties et de les faires analyser par le CNRS sous la houlette de M Lionel Garnery. Celui-ci a établi des cartographies avec les zones d’introgressions les plus faibles désignant ainsi aux associations leurs futurs zones de travail potentielles.

Création de conservatoires et ruchers de fécondations. Une fois les zones où il était possible d’installer des ruches avec un risque de faible contamination génétique. Les associations ont procédé à des investissements en matériel : ruches, ruchettes, nuclei etc. Les ont peuplés et s’en occupent avec leurs bénévoles.

Les conservatoires servent de réserve génétique pour tous les adhérents de leurs associations, Certaines colonies d’intérêt peuplent ou fournissent les mâles des ruchers de fécondations qui sont dans des lieux distincts des conservatoires.

Grace à l’aide de la Région Normandie et au travail des bénévoles des différentes associations, l’abeille noire a désormais une chance de perdurer.